Actualités sur le thème: Migration
Journée internationale des droits de l’enfant
De nombreux enfants en Suisse grandissent dans des situations difficiles ou ont besoin d’une protection ou de soins particuliers. Certains ont été confrontés à la violence, d’autres ne peuvent pas grandir auprès de leurs parents, ou encore ils sont réfugiés ou en situation de handicap. Il y a plus d’une année, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a formulé de nombreuses recommandations à l’attention de la Suisse afin que les droits de l’enfant, et en particulier ceux des enfants vivant dans des situations difficiles, soient mieux respectés. Seuls de petits progrès ont toutefois été effectués depuis.
Décision qui fait date du Conseil national
« La pauvreté n’est pas un crime » : garantir à tous les enfants le droit à la sécurité sociale
L’initiative parlementaire « La pauvreté n’est pas un crime » figure au programme du Conseil national pour cette session d’automne. L’initiative demande que les étrangers qui vivent en Suisse depuis dix ans et se retrouvent dans une situation où ils dépendent de l’aide sociale, ne puissent plus être renvoyés du pays. Elle contribue à garantir le droit des enfants à la sécurité sociale, aussi aux enfants de parents étrangers.
Nouvelle violation de la Convention des droits de l’enfant par la Suisse
En renvoyant deux enfants, une fille malentendante et son frère, la Suisse a enfreint trois articles centraux de la Convention des droits de l’enfant, selon le Comité des droits de l’enfant de l’ONU : l’article 3 (intérêt supérieur de l’enfant), l’article 12 (opinion de l’enfant) et l’article 24 (santé et services médicaux).
Fiche d’information concernant les enfants d’Ukraine ayant besoin de protection
Les conditions de vie dans les centres de retour ne respectent pas les droits de l’enfant
Dans son rapport sur les conditions de vie dans les centres de retour du canton de Berne, la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) exprime ses préoccupations concernant les conditions de vie des enfants. Elle constate que ces conditions ne sont pas compatibles avec la Convention des droits de l'enfant.